dimanche 7 décembre 2014

Pas de Mini-Transat en 2015.


Voilà, j'ai pris la décision de ne pas participer à la Mini-Transat 2015.
En effet, j'ai eu l'opportunité d'avoir une mutation professionnelle sur Vannes. Pour moi, c'est venir dans une région qui me permettra de jouir des plaisirs de la voile à 100%. Pour la Transat, je regarde désormais vers l'édition de 2017. J'aimerai pouvoir refaire aussi les Sables-les Açores-les Sables en 2016. Cette course a été un super souvenir, et je pense vraiment redoubler cette expérience.
En 2015, je vais me concentrer sur la mise en place au plan professionnel. Je ferai peut-être une ou deux courses en double du circuit et bien sur je vais pouvoir profiter de mon bateau en croisière. Je vais également pouvoir mettre en place le week-end des sorties découvertes Mini 6.50, sur mon Pogo 1, ouvertes à tous.
En attendant, c'est la préparation du déménagement pour fin janvier. Je vous souhaite de passer de très bonnes fêtes de fin d'année. Kénavo.

mercredi 12 novembre 2014

Week-end express sur Lorient

Retour sur Lorient pour finir d'hiverner le bateau. J'en ai profité pour également refaire une peinture de protection sur le ber.

Dimanche, je me suis autorisé une sortie sur le pogo 2 de Fred.

Présentation des derniers pogo 1 du circuit mini 6.50 ( le 307 et le 402 Miss Dynamite) les deux sont en excellent état.



Je suis toujours à la recherche de partenaires pour la saison 2015.

dimanche 5 octobre 2014

En route vers la Mini-Transat 2015


Nous sommes début octobre 2014, et nous connaissons à présent, les dates de la Mini Transat 2015.
Prologue, le 13 septembre, départ de la première étape, le 19 septembre de Douarnenez, puis départ de Lanzarote le 31 octobre de la deuxième étape. Les inscriptions commencerons au salon nautique de Paris à partir du 06 décembre 2014.
Voilà donc le calendrier financier que je dois maintenir pour être au départ de cette grande aventure.
* Pour le mois de décembre 2014, 2000 à 2200 € d'inscription à la Mini Transat.
* En février, 2000 € pour l'inscription à la classe mini 6.50 + inscription à la première course + révision de la    balise + petit matériel.
Après, je devrai réunir le restant du budget pour la Mini Transat en elle-même.
* Assurance du bateau spécial Transat                   5000 €
* Retour en cargo du bateau                                    6000 €
* Achat matériel (cordage, cartes marines, pharmacie + petit accastillage)                                                                                   1000 €
* Achat avitaillement                                                  500 €
* Achat voiles (spi maxi et médium)                        3000 €
* Achat batteries + piles à combustibles                 3000 €
* Déplacement + billets d'avion                               2000 €
                       Soit au total un budget de 25000 €.
Je recherche donc plusieurs sponsors ou partenaires qui pourront me permettre de faire cette Mini Transat.
Quel retour pour eux ? Toute ma considération d'abord, la pose d'un autocollant de l'entreprise sur le bateau. La taille et l'emplacement se fera en fonction du montant investit ou du matériel fournit. Ensuite un échange bien-sur au fur et à mesure de l’avancé du projet. Une rencontre avec les salariés pour expliquer ma source de motivation à m'aligner au départ de cette course un peu folle. Une invitation, à me retrouver sur les pontons du prologue jusqu'au jour du départ. Et si tout ce passe bien, à la fiesta pour mon arrivée en Guadeloupe. Je ne vous parle même pas des petites vidéos et autres photos fournies.
Maintenant à vous de jouer pour en parler au tour de vous. N'hésitez pas à me contacter.
Je vous dis à bientôt et merci encore de me suivre dans mes aventures maritimes. Kénavo.
En route pour la Guadeloupe

lundi 22 septembre 2014

SAS 2014 la deuxième étape

Bertha, ça vous dit quelque chose ?
peut-être une grosse pièce d'artillerie utilisée pendant la première guerre mondiale ?
Non, pour nous c'est une tempête tropicale, qui est sur le point de traversée l'atlantique, direction le continent européen. Voilà pourquoi, tout le monde à les yeux rivés sur sa trajectoire. En effet, si elle ne monte pas au nord, vers l'Irlande, elle irait donc en plein sur le golfe de Gascogne et donc sur notre route théorique. Avoir des vents d'environ 40 à 50 noeuds...pas bon du tout. Alors, le comité de course pourrait prendre la décision de reporter le départ.
Mais pour le moment, je dois encore faire l'avitaillement au supermarché. Celui-ci nous met à disposition un véhicule avec chauffeur, pour nous emmener le contenu de nos chariots jusqu'au port. Super le service. Je commence ensuite à faire un peu de navigation avec la rentrée des différents way-point.
Lundi 16h00, briefing météo, résultat...un deuxième briefing météo est programmé pour mardi à 10h. Il servira à confirmer la trajectoire de Bertha. Mardi 10h, annonce du report du départ à mercredi 17h. On aura droit théoriquement à des vents forts mais pas de quoi mettre en péril la sécurité des skippers et bateaux. Je vais cette fois vivre mon premier coup de vent en mer à bord de mon bateau et en solitaire. Je suis un peu inquiet et je vais repenser à toutes ses précautions de sécurité à prendre à bord. Un héritage du stage de survie effectué avec le Team Jolokia en 2013 auprès de la marine nationale.
Mercredi, jour du départ, il fait beau. Cela s'agite sur les pontons. Derniers au revoir entre Skippers, organisateurs d'Horta et Français. Toujours autant d'émotions, de prudences, sachant ce qui nous attend dans quelques jours.

Le départ, encore un loupé pour moi. Trop de stress, je n'envoie pas de suite le spi, et quand c'est fait, je m'aperçois que je suis trop prudent. Donc manœuvre, pour changer le spi de brise par le médium. Devant ça part fort. Des malades, il y a du vrac en pagaille. Je me retrouve dans le groupe derrière mais commence à remonter d'autres bateaux. Je m'aperçois vite que je ne pourrai tenir ce rythme. En effet les différentes tentatives pour passer sous pilote se solde par des départs au tas. Pour me reposer, il va falloir que je réduise ma surface de voilure. La houle se montre particulièrement vicieuse avec la trajectoire du bateau. Vers minuit, je décide de réduire et de m'accorder du repos. Pendant deux jours, je vais avoir du mal à prendre le rythme. La houle croisée est très présente et j'ai beaucoup de difficulté à faire marcher correctement le bateau.
Samedi, jour J pour le passage de Bertha sur la flotte. Je suis resté Sud pour minimiser les vents forts. Dans l'après-midi le vent monte jusqu'à 25 noeuds mais pas plus. Un peu surpris, mais ravi de ne pas subir des vents plus importants. En fin de journée vers 18h, le vent tourne plein Nord, m'obligeant à manœuvrer au près. Dans la nuit, il va monter progressivement jusqu'à 35 noeuds. Bertha cette fois-ci est bien là. Le vent ne mollira qu'au petit matin, laissant une mer forte avec des creux de 4 à 5 mètres. La journée me servira à récupérer de cette nuit passée. Mercredi, je dévale la mer sous spi pour mon plus grand plaisir. Je branche le pilote descend me faire un thé...et une vague de M....e, me provoque l'empannage du bateau. Je sors en catastrophe, récupère le cap. Mais le bout dehors orientable s'est rabattu contre la coque faisant passer une partie du spi sous l'étrave. J'essaye de manœuvrer pour récupérer mon spi, mais dans l'opération il passe dans les safrans à l'arrière du bateau. En un instant, il se déchire. Hurlant de dépit, j'essaye de le libéré, mais je comprend bien vite que je vais devoir jouer du couteau pour ne pas risquer une casse des safrans. Il me faudra une heure d'efforts pour remettre le bateau en route. Je suis épuisé, je pleure dans le cockpit. Je réalise qu'en quelques minutes je viens de perdre mon plus beau spi d'une valeur de plus de 2000 euros. En tant qu'amateur cela représente un an d'économie. Je pense de suite aux sacrifices qu'avait fait ma femme pour me le payer.


Pendant 24 heures, je vais me mettre en mode croisière. Je suis vidé, j'ai plus d'envie. C'est dans ses moments là, qu'en solitaire, il est très dur de se remotiver. Je vais retrouver la force de reprendre le mode course à 10h le lendemain. Pourquoi 10h ? c'est le moment du classement. Je viens de gagner trois places. Quel coup de fouet. Je remonte sur le pont et hisse toute la toile possible. L'arrivée n'est maintenant plus très loin. Encore une nuit passée au milieu des pêcheurs. Au petit matin le port de Sables est en vu. Je n'ai plus de batteries, mais un magnifique levé de soleil vient m’accueillir. Mon arrivée se fera à 8h dans un vent faible avec une superbe lumière sur la ville. Je suis fier d'avoir été au bout de mes forces pour finir cette belle course.
J'ai fini classé 17ème de l'étape et 16ème au général.


Mon Pogo 1 m'a donné de beau moments de bonheur. Je n'ai pratiquement rien cassé à bord, juste quelques petits détails fait par l'usure du aux milles parcourus. L'émotion à été très forte tout au long de cette course. Des hauts, des bas, mais surtout l'impression d'avoir passé un cap dans ma vie de navigateur. Je me sens maintenant prêt à une autre belle aventure...la traversée de l'atlantique...mais voilà, je suis réaliste et quand je calcul le budget à réunir, il me faudrait un vrai coup de pouce du destin pour continuer à mettre des milles en course dans le sillage de Miss Dynamite. Mais comme le disait Beubeu (Benoit) "Fais attention à ce que tu demandes à la vie, car elle pourrait bien te le donner"
Merci à vous tous qui me suivez sur mon blog. En attendant la suite...Kenavo.

dimanche 7 septembre 2014

SAS 2014 L'escale à Horta

Un peu de géographie pour vous présenter les Açores.
L’archipel se trouve sensiblement à la même latitude que Lisbonne (de 39°43’ à 39°55’ de latitude nord). Il connaît un climat océanique très humide avec des variations annuelles assez réduites.
L’origine volcanique de toutes les îles, due au point chaud des Açores est démontrée par l’existence de très nombreux cônes de scories et par plusieurs stratovolcans à caldeira. La plupart des îles sont soumises à une intense activité sismique. Le volcan Ponta do Pico sur l’île de Pico, de nature essentiellement basaltique et dont l’altitude est de 2 351 mètres, est le point culminant des Açores ainsi que du Portugal.


Mon escale à Horta fut très organisée. Pourquoi ? tout simplement parce qu'un programme était prévu de la part des organisateurs. Au menu (tour de l'île, sortie en baleinière, remise de prix avec soirée barbecue, et sur la fin différents briefings liés à la course) 
Je devais de mon côté prévoir, le dépannage du groupe électrogène, l'achat d'un pantalon de ciré et d'une paire de lunette de soleil et faire des courses au supermarché. Du point de vue bateau, c'était vérification du mât, un petit nettoyage de la carène et réparer quelques bouts sur leurs usures. Le soir, nous nous installons dans les bars restaurants de la rue principale pour participer aux festivités de la semaine de la mer. Il y aura la plage, le shopping, les vacances quoi.

Le port de Horta


L'imprévu. A la soirée barbecue, Caroline de la classe mini, vient me voir pour me proposer de partir le lendemain à l’ascension du mont Pico. La sortie est prévue avec une quinzaine de participants. Je dis ok, en me disant que ça me fera du bien pour entretenir ma forme physique et rendez-vous est pris à 7h30 à l'embarcadère du port. Le lendemain au réveil, le plafond est bas et le temps gris. Je fais quoi ? je me recouche...non...action. Sur le ponton, je retrouve Nico qui est aussi partant pour la promenade. On se rend ensemble à l'embarcadère. Au final, nous serons cinq valeureux à prendre le bateau pour Pico. Nico, PF (le journaleux) Christophe (le photographe) et Clément (équipier sur un bateau accompagnateur)
L'ascension fut super, un peu froid (merci à Christophe pour la veste) mais ensoleillée. Un très bon souvenir.
Au retour au port d'Horta, il y aura, ceux qui ont fait Pico et les autres... humour!

Mont Pico vu de Horta


Le sentier

Le cratère du volcan

Le sommet de Pico
L'équipe au sommet
Durant le séjour à Horta, l'ambiance a été super, et n'a fait que renforcer les liens entre coureurs. Et puis, au bout d'un moment, les jours passants, c'est le retour à la course parce qu'il faut bien repartir. On a tous envie de cette deuxième étape. Pour certains ce sera l'heure de la revanche. Pour d'autre de confirmer leur place au classement. Alors on commence à regarder la météo...pas bonne du tout.
Mais ça c'est une autre histoire...

Soirée barbecue

Le bar chez Peter


Petit apéro organisé sur le ponton

L'oeuvre de François Denis pour le passage des minis en 2014


samedi 30 août 2014

SAS 2014 première étape (les Sables-les Açores)



Réveil à 7h, puis petit déjeuner et enfin signer l'émargement, après un dernier appel à mon épouse et rendre le téléphone.





Me voilà désormais, couper du monde de la communication et je rentre progressivement dans la course. La petite boule au ventre, elle aussi, fait son apparition. Je prépare mes voiles, allume mes appareils et fait le tour du ponton, afin de dire un dernier au revoir aux autres Skippers. Quelques mots suffisent, un regard, une tape sur l'épaule pour se souhaiter une belle étape. A ce moment là, l'émotion est déjà forte.


Mais pas le temps de cogiter, qu'il faut larguer les amarres et se faire remorquer jusqu'à la sortie du port. En effet, nos petits bateaux partent sans moteur. Je remonte le long des digues si célèbres des Sables, ou les images de départ et d'arrivée du Vendée Globe, me viennent en mémoire. Des passants nous font signent et nous souhaitent bonne chance pour la suite. On largue la remorque qui nous reliait au bateau à moteur...ça y est...je suis au départ d'une des plus belle course en mini 6.50...les Sables-les Açores-les Sables.

                         

Le départ se fera sous la pluie.
Je ne suis pas du tout dans le coup. J'oublie même de préparer le spi pour heureusement un petit bord. Après quelques heures nous récupérons enfin le soleil. Je suis dans le groupe de queue, mais entouré de bateaux de mon niveau. La traversée du golfe de Gascogne, se passera sans encombre. Il y aura juste, le passage du cap Finistère, qui sera bien sportif avec un vent de 40 noeuds et des creux de 4 m. Ce ne sera que le quatrième jour, que je serai vraiment dans le rythme de la course. Le cinquième me verra prendre un vrai coup dur, avec la panne de mon groupe électrogène tout neuf. A horta, le mécanicien, me dira que la panne venait du sel déposé dans l'entonnoir, qui c'était mélangé à l'essence et avait bouché le carburateur. Il me restera donc plus que mes panneaux solaires pour produire de l'énergie électrique, nécessaire au rechargement de mes batteries. Sixième jour, la pétole (manque complet de vent ) finira de mettre mon moral au plus bas. Je change donc mon rythme de vie à bord, en dormant plutôt la journée et barrant la nuit. Pas évident. Huitième jour, du spi des surfs, du spi. Neuvième jour au petit matin, j’aperçois la première île Terceira. La journée se passera par alternance, sous les grains, les orages et le soleil obligeant de nombreux changement de voiles. Pendant toute la course je ne connaîtrai pas mon classement.


Arrivant au abord du port de Horta, je rentre en communication VHF avec le comité de course, pour leur annoncer mon arrivée. C'est le bateau à moteur du port qui vient à ma rencontre avec à son bord le photographe de la course. Je dis à celui-ci "excuse moi d'arrivée si tard, les autres ne mon pas trop attendu"...réponse "tu plaisantes, il y a encore au moins cinq bateaux derrière toi". Je ne réalise pas de suite. Je passe la ligne d'arrivée, affale mes voiles, me fait remorquer jusqu'au ponton...Là, à cet instant, j'ai compris ce qu'était la classe mini 6.50. Tous les autres Skippers arrivés qui m'attendaient pour m'accueillir, moi le petit navigateur avec mon vieux bateau et venant des montagnes. J'avais l'estime de ceux que j'admirai.
Merci encore pour cet accueil, il sera gravé à tout jamais dans ma mémoire. Après un repas et une bonne douche, je participerai de la même manière à l'arrivée des autres jusqu'au dernier. C'est ça la classe mini 6.50. Après une bonne nuit, je me réveil et en ouvrant mon téléphone de nombreux messages de félicitations viennent confirmer ma performance. Je réalise à cet instant que je suis 16 ème sur 22 Skippers. Ce sera le petit mot de mon parrain, Eric BELLION "joli boulot Daniel !"qui me submergera le plus d'émotion. J'avais atteint la première partie de mon objectif, finir quelque soit le classement cette course.

Suite le week-end prochain...

samedi 23 août 2014

SAS 2014 Ma grande Aventure...1ère partie (avant le départ)

Tout commence par un convoyage express Lorient-Les Sables en compagnie de sept autre bateaux de Lorient. Sympa...presque, si mon écoute de spi n'avait pas eu la bonne idée de m'entamer une partie de mon index de la main gauche. Ça va me compliquer le début de course.


Me voici dans le port du Vendée globe. J'ai trois jours pour passer mon examen des contrôles de sécurité, vérif de cartes, bidon de survie et pharmacie. Lundi tout est OK.

Les pontons du Vendée globe



Miss Dynamite
















Pas trop le temps de respirer, mardi c'est le prologue. J'embarque un petit jeune du club et lui laisse la barre pour la journée. Moi j'aime bien ça et lui aussi, en plus le soleil est au rendez-vous.

Le prologue

Mercredi, je fais la connaissance de ma marraine pour la course, qui tient le JOY'S café. Elle sera de la fête jeudi en fin de journée...quelle fête ?...le baptême du bateau.
En effet, Eric débarque avec son nouveau bateau (un figaro) aux Sables. J'en parle à ma marraine, qui me promet de me ramener tout ce qu'il faut pour la cérémonie. Jeudi, grosse journée avec une succession de briefing qui ont failli me retarder le baptême de Miss Dynamite. Je lance par l'occasion l'invitation à tous les skippers présents ainsi qu'aux personnes de l'organisation. Erci DARNI, coureur en class 40 me prête spontanément une table pliante pour mettre tous les mets et boissons amenés par ma marraine. Elle sera en charge de casser la bouteille sur le bateau en compagnie d'Eric BELLION. Me voilà comblé, j'aurai une marraine et un parrain pour la course. Merci à eux deux pour leur soutien.

La bouteille est bien cassée
Ma marraine et mon parrain




mardi 8 juillet 2014

Départ pour la grande aventure

Voilà, demain départ pour Lorient afin de rejoindre le bateau. Une fois sur place, il faudra récupérer les voiles, le matériel et l'avitaillement pour la course. Puis je ferai la vérification de tout le matériel à embarquer. Et vendredi, je partirai pour effectuer le convoyage du bateau aux Sables. J'essayerai de vous faire vivre en photos, ma semaine avant le départ pour les Açores.
le paquetage est prêt

mardi 3 juin 2014

le mini en mai...

Comité course de Miss Dynamite, j'abandonne et je rentre sur la Trinité...ces mots sont difficiles pour moi. Mais c'est la décision la plus appropriée à prendre. Après un peu plus de 24 heures en mer, ma deuxième course s'arrête. Je me suis retrouvé sans groupe électrogène pour recharger mes batteries. J'avais des doutes sur sa fiabilité au départ, et il m'a fait le coup de la panne au plus mauvais moment. En compensation, j'ai eu le plaisir d'accueillir les rescapés de la course. En effet sur 37 inscrits, seul 13 passeront la ligne. Les conditions météo ont été plus que difficile, avec des vents à plus de 40 nœuds. A bord ce qui a du lâché à lâché, et cette course était aussi là pour faire le bilan avant la course de cet été.

De retour sur Lorient, j'ai aussi effectué la peinture fluo sur la quille et les safrans. Bref, le bateau est prêt, les nouvelles voiles sont au contrôle. Je dois juste impérativement trouvé une solution fiable pour produire mon énergie du bord. La pile à combustible ou l'hydrogénérateur ? trop chère pour mon budget. Me reste à racheter un groupe neuf et prévoir un panneau solaire supplémentaire. C'est pourquoi, je suis toujours à la recherche de budget qui me permettrait de couvrir ces derniers frais.

A bientôt,
pour vous annoncer le skipper qui a accepté de devenir le parrain de mon bateau pour la course "les sables-les açores-les sables".

samedi 19 avril 2014

Ville d'Annecy

Un remerciement pour la ville d'Annecy mon employeur, qui me soutient dans mon aventure, en facilitant ma prise de congés, qui me permet de participer aux courses du calendrier Mini 6.50.

jeudi 10 avril 2014

Lorient-Bretagne sud

Petit résumé de cette première course. Arrivée d'Annecy après une soirée étape à Paris, Sébastien "le gamin" est venu récupéré son "vieux" préféré à la gare. Merci encore à lui. Il m’emmènera récupérer le radeau et nous irons ensemble entreprendre les premières formalités à la classe mini.
Jeudi fut chargé, avec la mise à l'eau du bateau, remorquage jusqu'au ponton réservé aux coureurs, encore un peu de formalités (classe mini et comité course) suivi du fameux passage du contrôle de sécurité qui valide notre inscription et donc notre départ pour la course. A l'arrivée de Benoit, on filera pour les festivités (pot et repas des équipages).
Vendredi, on fait de suite les papiers pour Benoit, ensuite l'avitaillement et pause déjeuner. L'après-midi sera studieuse, avec la préparation de la navigation, le briefing météo la photo officielle et un peu de repos.
Samedi, notre équipage pointe en premier pour le petit déjeuner à 6h30, départ du ponton vers 8h45 direction le bateau comité. Au vu du temps (brume épaisse) on jouera la sécurité sur le départ avec autour de nous, quarante neuf autres petits copains avides de nous faire la peau. Heureusement tout s'est bien passé, et on tient de suite la comparaison face à la concurrence.
On avait défini une option sur la descente direction Belle-île et c'était la bonne, puisque surprise, on laisse des ténors derrière nous. Après Boummm, l'écoute du tangon casse net, et nous met en vrac le gennaker fraîchement hissé. Benoit saute (avec son harnais) à l'avant, range le tout, fait une réparation express et nous voilà en mesure d'envoyer le spi. On mène à bien la manœuvre....Boum...spi en vrac et écoute pas bien du tout...encore cassée ! Ceci nous handicapera sur la remontée vers Groix puis de Houat à Pornichet.
Bilan, les voiles sont belles et efficaces, Benoit va bien en numéro 1, mais on aurait aimé voir les îles ! On a navigué propre, j'ai, je crois, contaminé Benoit au mini 6.50 (je lui avait pourtant bien dit) et on a passé un bon moment de partage ensemble. Vivement la prochaine.

vendredi 21 mars 2014

Nouveau partenaire pour 2014


Je suis heureux de vous annoncer l'arrivée sur mon projet et pour la saison 2014, de la société BIO OCEAN.
Elle a mise en place un concept de nettoyage à flot des carènes de bateaux. "En remplaçant l'application d'antifouling par un nettoyage régulier, simple, rapide et économique de la carène à flot, Bio-Ocean permet au plaisancier d'entretenir son bateau de façon écologique et de respecter davantage la mer."
Merci à eux pour leur soutien.

mercredi 19 mars 2014

Info

Après une saison 2013 à bord du VOR 60 Team Jolokia, Daniel reprend le circuit de la classe mini 6.50. C'est sur son Pogo1 « Miss Dynamite » qu'il fera son retour, en débutant par la course Lorient-Bretagne sud. Cette course se faisant en double, il n'a pas hésiter, à embarquer un ancien équipier du Team Jolokia pour prolonger le plaisir de naviguer ensemble. Autre désir, celui de faire partager le monde de la classe mini 6.50 à Benoit GUILLON, puisque c'est lui qui vivra cette belle expérience. Daniel continuera ensuite par deux très belles courses (Mini Mai et les Sables-les Açores-les Sables) mais cette fois en solitaire.


Daniel
Benoit

lundi 10 mars 2014

Préparation bateau

Jérôme, tu veux pas essayer de rentrer la pièce du haubans ? je crois que la cote n'est pas bonne...
Voilà, une des petites mésaventures qui peuvent vous gâcher une journée de boulot.
Tout avait pourtant bien commencé pour moi. Je me prévoyais une semaine sur Lorient, pour effectuer mon changement de mât, et sortir sur l'eau pour valider les nouvelles voiles.
Miss dynamite à l'eau
Le voyage en voiture fut agréable, avec deux covoitureurs pour réduire un peu les frais du parcours. Dimanche, j'attaque par la préparation au démâtage, avec le débranchement de quelques connectiques électriques et le nettoyage du bateau. J'avais donné rendez-vous à Jérôme lundi matin, pour qu'il puisse m'aider dans l'opération de démâtage et autres...
Mais la pluie s'étant invitée ce matin là. On attaque alors par amener le radeau pour sa révision. Puis récupération du nouveau mât entre deux averses. On déballe le tout, et procédons au montage. Première constatation...s'est pas le bon modèle de mât...vite on déballe le gréement...s'est pas ce que j'avais commandé, mais il va avec le mât ! téléphone à la société...oui s'est bien une erreur de notre part. Le prix change alors ? non pas du tout. Je suppose qu'il n'y a rien à faire ? Non à part nous renvoyer le tout !
Il sait le gars que je n'ai qu'une semaine...se fout pas un peu de ma gueule...pas le moindre signe d'un geste commercial. Bref, je passe à l'action en allant voir nos voisins de chez Tonnerre Gréement, qui me rectifie le tire et font en sorte que tout puisse se monter correctement...merci à eux.
Finalement, pour faire court, j'ai pu remettre mon nouveau mât jeudi matin, sortir sur l'eau vendredi, sortir le bateau de l'eau samedi matin, et rentrée à la maison dimanche.
Paré pour les courses
Bilan:
le marchant de mât est pas sérieux du tout. Tonnerre gréement est une super boite, Incidence Voilerie m'ont fait de très belle voiles, remerciement à NKE pour la révision rapide de mon anémomètre et un grand merci à Jérôme, pour toute l'aide qu'il m'a apporté. Enfin, j'ai pu renouer contact avec les ministes du coin, se donner rendez-vous pour la prochaine régate, bref, rêver à de belles navigations.


changement d'étiquettes

mercredi 29 janvier 2014

DES MARINS PAS COMME LES AUTRES



Voilà le titre du film qui sera diffusé sur TF1 samedi 01 février à 13h20 dans l'émission Reportage.
Le film retrace notre saison à bord du voilier TEAM JOLOKIA dans les différentes courses avec des images en mer et à terre. Il explique l'engagement de l'équipage pour relever le défi de constituer une équipe de la différence...à suivre.
©MartinCoudriet-TeamJolokia

QUI SUIS-JE ?

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envie d'aller au bout de ses rêves...