samedi 31 décembre 2011

à l'année prochaine

Ce soir, j'ai revisionné mon blog en partant de son début (novembre 2009) trois ans déjà. Que d'étapes depuis engrangées avec beaucoup de réussite (achat du bateau, premier travaux, premières régates, premières aventures...) des regrets ? non je vis depuis ces trois ans un truc super. Bien sur, je me dis avec le recul, que j'aurai peut-être du prendre un bateau plus performant...mais plus cher aussi. Hors les moyens, quelle désillusion...je croyais trouver un sponsor, mais non rien, heureusement plusieurs partenaires fidèles depuis le début,
PLASTIMO, AD à Lorient.
Un peu de neige avant l'océan
Objectif  2012...on continu avec une seule course, la Pornichet Select, là ou en 2011 je me suis retrouvé hors temps. Un petit goût d'inachevé...et bien moi j'aime pas l'inachevé...Na...et pour l'instant c'est tout, faute de finances. Sur ce, à tous je vous souhaite, une bonne année 2012, et rester en mode lecture sur mon blog.

lundi 5 décembre 2011

Petit tour à Paris au Nautic

Ce week-end, le salon nautique ouvrait à Paris. Pour les minis 650 c'est le rendez-vous pour l'assemblée générale. Cette année, ce fut particulièrement important puisque l'on allait apprendre le nom et le parcours de la prochaine Transat pour les années 2013 et 2015. La ville de départ est donc pour ces deux années Douarnenez avec une étape aux Canaries et une arrivée à Pointe à pitre en Guadeloupe...soit un retour sur le parcours original. Le départ ce fera plus tard dans la saison pour éviter la période des cyclones. Tout ça me va très bien...

très beau Design
 Et puis il y a eu la remise des prix aux participants de la dernières Transat, de l'émotion avec Mme Harlé, et la joie des vainqueurs. La fin de journée, c'est effectuée sur une péniche pour une belle soirée, ou coureurs et amis on refait la course...les courses de la saison et discuté de l'avenir.
La soirée sur la péniche
Pour moi, beaucoup d'envie de faire des courses, mais aussi beaucoup d'incertitudes financières. Je me dit que ce serait trop bête de ne pas pouvoir continuer à cause de moyen financier. Mais je garde à fond le moral et je vous tiendrai au jus de la suite...
En attendant, passer de très bonne fêtes de fin d'année à vous et vos familles.
le bois toujours aussi beau

samedi 12 novembre 2011

Prendre de la hauteur

Une mer de nuage




Aujourd'hui, j'ai effectué l’ascension de la Tournette à 2352 mètre d'altitude. Ce sommet est dans les environ d'Annecy, et ce matin voyant le soleil, je suis dit "aller mon gars, on grimpe" ça peut pas me faire de mal, bien au contraire, voici une excellente préparation pour les futurs sorties de ski.


votre serviteur sur les hauteurs

La chaîne du Mt Blanc

samedi 5 novembre 2011

Petit week-end à Lorient



De retour d'un petit séjour à Lorient. Au programme visite du bateau, changement des bloques de déshumidifications et petits travaux. Vincent va me renforcer les embases de chandelier. Cet été en effet un touriste à du prendre mon bateau pour un quai...j'ai pris la longueur des différents bouts du bord et les dimensions des voiles...ça sent le renouvellement...si budget pour 2012...
Fort bloqué
A venir le RDV au salon nautique de Paris.

jeudi 3 novembre 2011

Transat 650 GAHINET devant BRASSEUR ET MARIETTE

Course au large
Fabuleux coup double pour le jeune Gwénolé Gahinet, qui s´impose au terme de la seconde étape Funchal - Salvador de Bahia et remporte le classement général, en série, de cette Charente-Maritime / Bahia Transat 6,50. C´est Pierre Brasseur qui prend la seconde place et Benoît Mariette complète le podium à Bahia.

C’est l’histoire d’un surdoué de 27 ans, qui disputait à cette occasion la troisième course en solitaire de sa carrière, après le MAP et la Sélect. Gwénolé Gahinet ne découvrit le mini qu’en 2010 avec la Demi-Clé et le Mini Fastnet en double avec Paul Marette. « A cette époque je ne pensais pas disputer cette transat dès 2011. Je voulais seulement changer d’horizon. Voir autre chose. » Pour se donner tous les atouts, Gwénolé a démissionné de son poste d’architecte naval à Vannes fin 2010. Ainsi, depuis le début de cette année il s’est consacré uniquement à cette transat. « J’ai pris beaucoup d’enseignements, de conseils auprès d’anciens, d’Antoine Rioux notamment question préparation du bateau. Je visais au départ de France une place dans les cinq. A Madère, j’ai vraiment eu l’impression de découvrir un autre monde. »

Avant de s’élancer pour cette seconde longue, très longue étape, vers Bahia, il reconnaît qu’il avait eu un peu de stress. «Je n’étais pas très bien. Je suis parti en mode modérato. La deuxième nuit, mes adversaires ont envoyé le spi. Moi, je n’ai pas osé. Je me suis dit la route est longue. La distance perdue c’est du sommeil de gagné pour plus tard. Je suis resté calme. » Et puis, il y a eu cette option plus Est que tous les autres, sauf Pierre Brasseur, n’ont pas suivi : « En fait, j’ai l’impression qu’ils sont partis plus Ouest et moi resté plus près de la route directe. » Moment de bonheur quand il apprend qu’il est en tête. « Là, je me suis dit :Il faut y aller ».

Ses deux derniers jours de course ont été les plus stressants sans doute de cette traversée : « Je n’avais plus de BLU donc plus de météo, plus de classement. Franchement, j’ai cru que mes suivants m’avaient doublé. Je n’ai appris ma victoire que sur la ligne d’arrivée. Je n’arrive pas à réaliser ce qui m’arrive. » Gwénolé ne sait pas encore de quoi demain sera fait, mais il analyse : « Etre skipper pro, oui ça me plairait bien. Pourquoi pas en proto. »

Pierre Brasseur second à Bahia
Le navigateur Pierre Brasseur (Voile océan) prend la deuxième place de l’étape Funchal-Salvador de Bahia catégorie bateaux de Série. Il a franchi la ligne d’arrivée devant la marina de Salvador hier soir à 22 heures 26 mn et 44 sec. Son temps de course entre Funchal et Salvador est de 20 jours, 8 heures, 56 minutes et 44 secondes, à la moyenne de 6,38 nœuds. Son temps de course global est de 29 jours, 20 heures, 22 minutes et 35 secondes, à la moyenne de 5,96 nœuds sur les 4 200 milles de distance théorique du parcours.

Pierre Brasseur : « C’est quand même une course de dingues. C’est ma troisième transat, mais là vraiment je n’ai pas pris de plaisir. C’est la plus ch.. des trois. Les conditions météos étaient exécrables. J’en ai eu un peu marre par moments. Après le Cap Vert, je ne voulais pas aller à l’Ouest. Ils y sont tous partis. Pas moi. Et pas Gwénolé Gahinet. Je me demandais d’ailleurs pourquoi je n’arrivais pas à le remonter alors que je prenais des milles et des milles aux autres. A un moment, je me suis retrouvé à 180 milles de la route directe, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose. Je ne m’attendais pas à ce que les derniers milles sont aussi durs. »

Benoît Mariette complète le podium série
Benoît Mariette (Odalys vacances) monte sur la troisième marche du podium Bateaux de Série de l'édition 2011. Il a franchi la ligne d’arrivée devant la marina de Salvador à 05 heures 40 minutes et 35 secondes. Son temps de course entre Funchal et Salvador est de 20 jours, 16 heures, 10 minutes et 35 secondes, à 6,28 nds de moyenne. Son temps de course global est de 30 jours, 00 heures, 42 minutes et 14 secondes, à 5,91 nds de moyenne.

Benoît Mariette : " C’est dommage car j’ai fait des erreurs… J’avais la possibilité de mieux faire mais 3e c’est déjà génial. Il y a eu du match jusqu’au Pot au Noir parce qu’en fait il y avait des choses à tenter et à faire. C’est après que c’est un peu monotone, pendant trois jours à glisser où il n’y a pas grand-chose à tenter. C’est là que j’ai perdu d’ailleurs ! J’ai dû plonger deux fois sous le bateau aux Canaries pour enlever des algues, ce qui m’a fait perdre un peu de temps. Et puis j’ai eu ce choc avec Bruno (ndr, Simonnet). On était en contact VHF pour se dire de faire attention et puis je suis descendu pour aller dormir et je me suis fait réveiller par un choc. En fait, on s’est rentré dedans. J’avais un trou dans la coque et là, j’ai cru que c’était bâché. Qu’il fallait remonter au Cap Vert, à Mindelo et abandonner. Je n’avais rien pour faire de la stratification en plus. J’ai bricolé un truc et cela a tenu."

Classement bateaux de série
1 GAHINET Gwénolé ASSO WATEVER 20j 5h 5m 12s
2 BRASSEUR Pierre VOILES OCEAN 20j 8h 56m 44s
3 MARIETTE Benoît ODALYS VACANCES 20j 16h 10m 35s
4 KERBOURIOU Vincent CGGVERITAS 20j 17h 7m 20s
5 BEAUDART Davy INNOVEA ENVIRONNEMENT 20j 19h 10
m

samedi 22 octobre 2011

Transat 650



Isolé sur sa route « orientale », David Raison (747 – TeamWork Evolution) semble se jouer avec adresse et bonheur du Pot au Noir. Il augmente inexorablement son avance et effectue un impitoyable tri chez ses poursuivants. Thomas Normand (787- Financière de l’Echiquier) à 33 milles et Bertand Delesne (754-Zone Large) à 59 milles tentent de limiter les dégâts. La flotte des Séries rejoint à tâtons le gros de la flotte des Protos dans le marasme météorologique de la Zone de Convergence Intertropicale, véritable vedette du moment, dont les oscillations Nord-Sud vont toute la journée jouer avec les nerfs des concurrents. Là encore, et dans de moindres degrés, ça passe toujours à l’est pour l’étonnant Eric Llull (566 - Noble Cocoa) toujours accroché au commandement.

 L’homme qui a (toujours ?) raison
Instinct, divine inspiration, savante obstination ? David Raison (747 – TeamWork Evolution) aura tout lieu de présenter sa version à l’arrivée de Bahia. Sa route depuis Funchal, la traversée de la chicane du Cap Vert et, aujourd’hui au cœur de la Zone de Convergence Intertropicale, force le respect. En conservant un cap au sud/sud-est, et en jouant avec parcimonie des petits recalages, il semble entrer aujourd’hui dans un régime, certes toujours faible, de sud-est, annonciateur de flux plus appuyés. L’ambiance est toujours à la grisaille, sous la pluie et sous la menace permanente de grains dont la violence peut atteindre les 30 nœuds. Mais la mer et une houle modérée semblent convenir parfaitement à la si surprenante carène de TeamWork Evolution. Audace d’un parti architectural révolutionnaire, prise de responsabilité maximum dans le choix de route, et voilà David Raison en passe d’imposer sa marque sur cette Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50. Car derrière, les scenarii font dans la conformité. Les vitesses ont brutalement chutées et les trajectoires se sont faites erratiques, au gré des brutales « refusantes » et « adonnantes » propres à cette partie imprévisible de la planète océan. Thomas Normand (787 – Financière de l’Echiquer) et Bertrand Delesne (754 – Zone Large), sur un axe plus conventionnel, récitent leur partition avec un certain bonheur, et tentent de juguler l’inflation de leur déficit face à Raison. Le petit décalage en latéral entre leurs Protos Manuard et la route de David Raison semble désormais gommé par l’avance prise par ce dernier qui va de surcroit commencer à mettre de plus en plus d’ouest dans sa route. Avec près de 90 milles de retard, c’est l’allemand Jorg Riechers (753 - Mare.de) qui fait la mauvaise opération de ce début de week-end. Plus que jamais en piste pour jouer la victoire finale à Bahia depuis le retrait désolant de Sébastien Rogues (716- Eole Generation–GDF SUEZ), il subit toute la pression que l’échappée belle de David Raison fait peser sur les postulants au sacre Bahianais. Le Pot au Noir fidèle à sa légende oscille et se gonfle de par et d’autre des 8 et 9 degrés de latitude Nord, sur la trajectoire des concurrents. Il pourrait ainsi décider de garder un peu plus longtemps sous sa coupe la tête de la flotte, et jouer le si redouté rôle de « garde barrière » des grandes courses océaniques. David Raison en pleine réussite sera-t-il le marin béni d’Eole seul capable de s’échapper ? C’est tout l’enjeu de cette fin de neuvième jour de course.
Sus à Llull
C’est un peu l’union sacrée au sein des protagonistes de la tête de course en catégorie Série, où on assiste à un spectaculaire rassemblement de quatre ténors de la série en une même trajectoire pour faire échec au culot d’Eric Llull (566 - Noble Cocoa), en tête et au vent de toute la flotte depuis plus de 48 heures. Alors que tout ce joli monde butte franchement dans le Pot au Noir, le retour par l’ouest des grands animateurs de la première étape, Benoit Mariette (599 – Odalys Vacances), Davy Beaudart (674 – Innovea Environement) et Vincent Kerbouriou (435 – CGGVeritas), revenus impitoyablement sur Bruno Simonnet (744 - El Nono) laisse envisager un prochain remaniement en tête des « charts ». L’émulation entre ces jeunes loups de la classe, exacerbée par les conditions météo éprouvantes et bardées d’incertitudes du moment va à l’évidence redistribuer les bons points. On est toujours plus en confiance lorsqu’on navigue à vue d’un adversaire dont on connaît et on respecte les qualités marines. Eric Llull, isolé sur son « aile », ne doit compter que sur lui-même pour tailler sa route entre les grains. Le Pot au Noir met certes les machines à dure épreuve, ballotées dans la pétole ou bousculées dans les rafales. Il pousse aussi les hommes (et les femmes) dans les méandres du doute, des interrogations et de la remise en question. Les dés sont depuis longtemps lancés et chacun se doit aujourd’hui d’aller au bout de sa logique de course, en maudissant les orages et ce ciel bas et pluvieux qui ne les a pas quitté depuis une grosse semaine. L’équateur et ses promesses d’alizés de sud-est se gagnent au prix de ce voyage intérieur au plus profond de soi-même, aux confins de ses ressources physiques et mentales.
Le grand chassé-croisé de Mindelo
Trois concurrents Protos, Sébastien Rogues (716 – Eole Generation – GDF SUEZ), Andrea Caracci (756 – Speedy Maltese) et Tiziano Rossetti (542 – Una Vela per Emergency) et cinq voiliers de Série, Bert Bossyns  (585 – Felicity II), David Prono (728 – Get it Right, esi-group.com), Amaury François (697 – Groupe Qualitel), Renaud Chavarria (596 – Beziers Méditerranée) et Giacomo Sabbatini (554- Scusami la Spalle) ont déjà signalé leur abandon officiel à la Direction de course. Le polonais Radoslaw « Radeck » Kowalczyk (790 – Calbud) vient de quitter Mindelo et  dereprendre la course. L’espagnol Jorge Luiz Madden (636 – Samsara) est toujours en escale dans ce petit port du Cap Vert. Il y croisera sous peu Brendan Archin (757 – Association La Touline) qui a signalé un problème mais qui gère seul son retour vers Mindelo, ainsi qu’Aurélien Ducroz et son Proto (417 – Nissan). A noter que le chinois Chuan Guo (487 - VASA) n’a toujours pas franchi l’archipel du Cap vert, encore distant de son étrave de près de 150 milles.

lundi 17 octobre 2011

Transat 650 " la mer est parfois cruelle"

Course au large
La mer est parfois cruelle...les vagues soulèvent le bateau, l'envoi  sur le travers, et quand le skipper arrive à lui faire retrouver la bonne trajectoire, c'est l'étrave qui vient à jouer les sou-marins. Une fois, deux fois, des dizaines de fois, le jeu est grisant. Quand la mer ne veut plus jouer, elle vous envoie au tapis, et là, le bateau couché avec le mât dans l'eau, le spi en vrac, la casse n'est pas loin. Les conséquences vont de la  perte de temps, du spi éclaté, du BDO plié...au mât en deux. Certains dans le début de la seconde étape ont malheureusement connu le pire. Le jeu est fini et la fête gâchée pour eux. Ils ne connaîtrons pas la joie de l'arrivée à Bahia. Ils tomberons dans l'oubli...une petite pensée pour ceux-ci. La mer est parfois cruelle...mais on l'aime et on la respecte pour cela.

jeudi 13 octobre 2011

Transat 650


Course au large
Le départ de la seconde étape de La Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 entre Funchal (Madère-Portugal) et Salvador de Bahia (Brésil) a été donné ce jeudi à 14h30. 77 voiliers sont en course et sont allés chercher une bouée de dégagement mouillée devant le Club Naval de Funchal avant de mettre cap au large et le prochain point de passage obligé entre les îles de Santo Antao et Maio, dans l'archipel du Cap Vert. C'est l'Atlantique qui s'offrira ensuite à leurs étraves, pour une traversée d'une longueur théorique de 3 130 milles. Le vent est au secteur sud/sud-ouest pour 6 nœuds.
Sandrine Bertho, concurrente en 2009 et désormais administrateur à la Classe Mini avait amicalement prévenu tous les concurrents lors du dernier Briefing à Funchal hier au soir : "Profitez de tout, croquez chaque instant de cette transat, car une fois le Brésil et Salvador en vue, cela signifiera l'accomplissement mais aussi la fin d'un rêve patiemment et passionnément construit pendant des mois et des années." C'est donc avec appétit et tout stress évacué que les solitaires ont dit adieu à Funchal. La météo se prête à une entrée en matière toute en douceur. Le petit flux de sud/sud-ouest, 5 à 6 nœuds, qui baigne l'archipel sous un chaud soleil n'autorisera guère les excès de vitesse durant au moins les premières 24 heures. Funchal située sur la face sud de l'île volcanique est totalement abritée du vent et il va falloir plusieurs heures aux solitaires pour s'extirper des dévents de sommets qui culminent à plus de 1 800 mètres.

Seuls au monde

Ils sont donc bien 77 navigatrices et navigateurs à voguer depuis 14h30 vers l'Amérique du Sud et Salvador de Bahia. Le navigateurs polonais Radoslaw Kowalczyk (790 - Calbud) arrivé seulement hier soir vers 21 h, après une courte nuit et les vérifications médicales et techniques d'usage, a choisi de prendre le départ avec ses petits camarades. Seul l'italien Sergio Frattaruollo (769 - Bologna in oceano) a repris la mer 1 heure 30 après ses copains de Classe, la faute à une pile à combustible récalcitrante.
Pour nombre de concurrents, le départ de La Rochelle le 25 septembre dernier, aboutissement souvent de deux à trois années de sacrifices financiers, personnels, familiaux.... portait une charge émotionnelle considérable ; le large public, les amis, les proches, la perspective d'une aventure transatlantique jamais indolore, avaient concouru à créer dans les esprits tensions et nervosité. Rien de tel à Funchal. L'éloignement, le vécu des premiers 10 jours d'un parcours depuis La Charente-Maritime au profil incertain laissent aujourd'hui les 77 marins quelque peu déconnectés de leur quotidien. Demeure cet esprit si particulier, exclusif peut-être de la grande famille des Ministes, plus soudés et solidaires que jamais sur les pontons de Madère au moment de larguer les amarres. Claques dans le dos, embrassades, poignées de mains et œillades lourdes de complicité et d'amitié ont ponctué le remorquage un par un des petits voiliers vers la zone de départ.

Vers une descente au portant

Funchal s'est une nouvelle fois montrée accueillante et disponible envers la Charente-Maritime/Bahia Transat 6,50 et l'organisation de course a tenu à montrer sa gratitude en concoctant un petit bord spectacle entre la ligne de départ mouillée à l'entrée du port, et une bouée située à hauteur du Club naval de Funchal. Un petit « run » de plus de deux milles que les concurrents ont avalé en  moins de 40 minutes et pratiquement sur un seul bord. C'est le Suisse Etienne David (679 - TeamWork) qui le premier enroulait cette bouée « spectacle », suivi de près par quatre autres concurrents dans un mouchoir, Thomas Normand (787 - Financière de l'Echiquier) et le premier Série, l'italien Giacomo Sabbatini (554 - Scusami la Spalle). Andrea Caracci (756 - Speedy Maltese) accompagnait son compatriote avec Bertrand Delesne (754 - Zone Largue) dans son sillage. Le reste de la flotte parvenait très rapidement et en ordre très serré à la bouée.
L'Atlantique s'offre désormais aux Solitaires. Une descente au portant est annoncée par tous les fichiers météo vers les Canaries, avec un renforcement progressif. Idéal pour entrer en douceur dans le vif du sujet.

mercredi 5 octobre 2011

Transat 650

Course au large

Victoire de Benoit MARIETTE en série, 
devant Clément BOUSSIOU et Davy BEAUDART.
Eric LLULL fait 5ème.
Bravo à eux pour cette première étape. Le repos sera bien mérité et ils vont ensuite s'attaquer à un contrôle complet du bateau en vu de la deuxième étape.
N'oublions pas que la majorité des concurrents sont encore en course. Une petite pensée pour Serge BERTRAND qui avec le seul Pogo 1 à encore 110 milles à parcourir (42ème/45)... Courage.

mardi 4 octobre 2011

Transat 650

Belle victoire de Sébastien ROGUES en proto sur la première étape. Deuxième place pour David RAISON, qui a de quoi être très satisfait du résultat avec son bateau du futur. La troisième place revient à Jorg RIECHERS.
En série la lutte est encore plus dur. Avec Benoit Mariette en tête. Eric Llull, nous fait un truc pas possible. Etre dans les cinq, c'est déjà une sacrée perf.Bravo Eric, tient bon.

vendredi 30 septembre 2011

Transat 650



La flotte continue de progresser à ses rythmes… Et les rythmes ne sont pas les mêmes pour les uns et les autres ! Difficile de trouver un système météo fiable et identique pour tous sur le plan d’eau. Les étraves pointent globalement en masse vers l’Ouest à la recherche de ce front que tous ont repéré dans les modèles d’avant départ. On peut dire qu’en plus, quelques éléments sur l’eau incitent à progresser dans ce sens. On navigue dans un flux de Sud et l’on se dit qu’en progressant vers l’Ouest, on devrait buter dans le front et de l’autre côté de ce dernier, y trouver un flux de Nord salvateur car… portant. Et pour le moment on en est bien là. Le gros de la flotte progresse pour la plupart bâbord amures et glisse à plus ou moins petites vitesses dans le 200/210°.
Jorg Riechers (753 – Mare.de) reste en tête chez les protos, Sébastien Rogues (716 – Eole Generation –GDF SUEZ) est 2emais vient de creuser un intéressant écart en latéral avec le leader Allemand. Un écart d’une dizaine de milles qui pourrait à terme porter ses fruits… Mais les vitesses sont bien inégales : 1,73 nds entre deux relevés pour Jorg, là ou David Raison (747 - TeamWork Evolution), Aymeric Chapellier (788 – La Tortue de l’Aquarium de La Rochelle), Nicolas Boidevezi (719 – Défi GDE) et Bertrand Delesne (754 – Zone Large) claquent des 7 nds voire presque 8 nds, légèrement plus décalés dans l’Ouest. Ont-ils touché ce fameux zéphyr salvateur qui les fait glisser le temps d’un instant là, où devant il semblerait que les leaders se trouvent en plein système de transition ? Pas facile à dire et encore moins à affirmer. Mais une chose est sûre : nul n’est à la même enseigne et les caps suivis par certains, tant en Protos qu’en Série, montrent la diversité des modèles météo rencontrés.
Côté Série, Jean-Marie Oger (774 – Brazil Forest – E. Leclerc) est bien arrivé à La Corogne. Il a un problème de ferrure de safran enfoncé suite à un choc avec un objet flottant non identifié. Lui-même est incapable de dire si c’est une baleine ou autre chose…  Il se repose et attaquera la réparation de ce choc le plus vite possible pour reprendre la mer.  Au classement, Eric LLull (566 – Noble Cocoa) continue de mener le bal. Il est le leader et, en vrai chien de troupeau, emmène derrière lui le gros de la flotte bâbord amures. 5,5 nds de vitesse, cap au 235° : Eric navigue au près et progresse vers l’Ouest également comme nombre de ses copains de flotte. Mais la surprise vient de notre chinois Chuan Guo (487 – Vasa) qui reste 2e mais surtout qui entretient un décalage en latéral de 48 milles avec le leader. Bien évident lui aussi cherche ce flux portant. Une cuillère par l’Ouest qu’il faut garder du coin de l’œil… Est-ce que les milles investis rapporteront à court terme ? A suivre… Mais une chose est sûre : cette situation météorologique bien inhabituelle le long du Portugal est en train de distribuer un jeu météo tendance poker menteur.
Est-ce que les paris rapporteront leurs mises ? A voir... Et si les dés sont jetés quant aux positionnements sur le plan d'eau, la donne reste entre les mains de cette météo bien capricieuse !

mercredi 28 septembre 2011

Transat 650




Le décalage opéré dans le Nord par une partie de la flotte a remporté la mise. Jorg Riechers a pris la tête du classement Prototypes depuis hier soir et Davy Beaudart est le leader chez les Série. Prochains obstacles à éviter : Sortir de ce « marécage » météorologique pour les sudistes ; Bien négocier le Cap Finisterre que les premiers devraient croiser cette nuit ; Se préparer à entamer une nouvelle course le long des côtes du Portugal avec du vent de face.
Lorsque l’on regarde les trajectoires des prototypes leaders depuis le départ, on constate un parcours en forme de chicane… Du plein Sud largement au-dessous de la route directe dès les premières heures de course, puis un beau recalage au-dessus de la route directe dans la nuit de lundi à mardi. À ce petit jeu tendance slalom géant, ceux qui ont privilégié l’option Nord à la route directe sortent la tête de l’eau et pointent en pôle position du classement de 12h00. Une tendance que l’on sentait poindre et constater dès le classement d’hier soir 18h00 lorsque l’on voyait les centristes et autres sudistes buter et avancer à des vitesses de 1 à 2 nœuds... Pendant ce temps-là, calés au Nord, Jorg Riechers (753 – Mare.de) et ses copains d’option glissaient à 5/6 nœuds contournant ou traversant dans sa partie plus étroite la bulle sans vent. L’allemand pointe en tête du classement Prototypes et compte 5 milles d’avance sur Sébastien Rogues (716 – Eole Generation – GDF SUEZ) et plus de 13 milles sur Bertrand Delesne (754 – Zone Large). Une belle opération pour Jorg qui, en plus de prendre la tête des classements du moment, se recale progressivement sur la route directe au fil des heures. Il entraîne dans son sillage le gros de la flotte qui s’est – plus ou moins – recalée dans le Nord du plan d’eau pour échapper à cette zone de vent gluant. Trois prototypes essayent de sortir de cette zone de non droit positionnée le long des côtes asturiennes : Etienne David (679 – Team Work), Lucas Montagne (718 – Ong Conseil) et Guillaume Le Brec (667 – Occamat/ATD). Tous trois flirtent entre la 11e et la 27e place Prototypes, mais doivent sortir rapidement de ce « marécage » météorologique s’ils ne veulent pas souffrir davantage au classement. Plus facile qu’à faire… Côté Série, la flotte reste éparpillée de part et d’autre de la route directe. Une fois de plus, les partisans de l’option Nord ont chassé les leaders d’hier en milieu de tableau. Gwénolé Gahinet (455 – Asso Watever – gwenolegahinet.com) hier midi en tête est rétrogradé à la 16eplace. Pierre Brasseur (552 – Voiles Océan) hier 2e sauve les meubles et pointe à la 5e place, grâce à une positon plus Nord sur le plan d’eau. Au final, Davy Beaudart (674 – Asso Watever – Innovea Environnement) prend la tête du classement suivi de Pierre Cizeau (746 – Masqhotel) et de Andrea Pendibene (520 – Intermatica-ITA 520). Ils sont 14 Série en moins de 10 milles. Autant dire : rien…
Le Cap enfin cette nuit…
Une partie de la flotte va croiser le Cap Finisterre cette nuit… Jorg pointe à 12h00 à 68 milles du virage espagnol. Le vent entre progressivement par le Sud et la houle de Sud-Ouest va commencer à se faire sentir au fur et à mesure de la progression vers l’Ouest. Le ciel est dorénavant nuageux et la flotte pourrait même connaître quelques petites averses. Côté progression, il va falloir une fois de plus doser subtilement son approche du Cap Espagnol. Mettre du Sud dans sa route pour éviter de parcourir des milles en plus, sans trop s’approcher du cap mythique au risque de trouver et de tomber dans des zones de vents variables en force et en direction. Le mythique Cap Finisterre restera donc fidèle à sa réputation sauf que là, les données sont sensiblement différentes… Ce vent de Sud-est sur le Golfe de Gascogne et ce vent de Sud le long des côtes Portugaises ne sont pas habituels, loin de là ! Mais la difficulté n’en demeure pas moins de taille. D’autant qu’il ne faut pas oublier le trafic maritime avec son rail de cargos tendance « rocade », ses flottes de pêche omniprésentes, cette fameuse remontée des fonds océaniques pouvant soulever par endroits une mer abrupte et difficile… Pas facile et pas de tout repos, d’autant que certains ministes pour rester dans le coup et profiter de la moindre risée ont dû multiplier les micro siestes depuis le début de la course...
Une autre course demain…
… pour certains ! Et si la flotte s’étire déjà sur 126 milles entre l’allemand Jorg et Serge Bertrand (230 – Minimum), pour 70 milles de latéral Nord/Sud entre le chinois Chuan Guo (487 – Vasa) et le suisse Etienne David, la course ne présentera pas le même paysage demain pour tous ! La tête de la flotte va progressivement entrer dans un flux de secteur Sud dominant qui longe les côtes Portugaises, bien calé le long de l’énorme front qui coupe notre proche Atlantique en deux. Un vent qui pourrait connaître de légères fluctuations en force comme en direction. En résumé : un peu de Sud-Ouest par-ci, un renforcement par-là. La course va donc radicalement changer de physionomie… Le temps a d’ores et déjà évolué sur la flotte : le ciel s’est chargé et le vent et la houle vont rentrer progressivement. On va sortir les « cirés », on va au fur à mesure de la journée border les voiles, on va « matosser » consciencieusement et on va, maintenant que le frais est avalé et digéré, se faire chauffer les lyophilisés encore bien rangés au fond des sacs. Quelques barres de céréales et autres barres chocolatées dans les poches et… ce sera parti pour vivre dorénavant penché pendant une rafale de jours ! Une autre course commence…
PGa
Classement Prototypes le 28/09/2011 à 12h00 (heures françaises) – 33 inscrits
1. Jorg Riechers (753 – Mare.de) à 831,8 milles de l’arrivée
2. Sébastien Rogues (716 – Eole Generation – GDF SUEZ) à 836,56 milles de l’arrivée
3. Bertrand Delesne (754 – Zone Large) à 845,1 milles de l’arrivée
Classement Série le 28/09/2011 à 12h00 (heures françaises) – 46 inscrits
1. Davy Beaudart (674 – Asso Watever – Innovea Environnement) à 865,1 milles de l’arrivée
2. Pierre Cizeau (746 – Masqhotel) à 868,71 milles de l’arrivée
3. Andrea Pendibene (520 – Intermatica-ITA 520) à 868,73 milles de l’arrivée

lundi 26 septembre 2011

La Transat 650 2011



Au regard de la situation, on comprend vite que beaucoup ont tenté de gagner sur la route dès le coup de canon donné. Une fois sortis du Pertuis d’Antioche, tous ont mis le cap au Sud-Ouest, direction le Cap Finisterre (ndr, pointe Nord-Ouest de l’Espagne). Un Golfe de Gascogne à avaler distant de 400 milles et qui se positionne déjà comme un vrai juge de paix. Un juge de paix car tous ont en tête les prévisions données lors du dernier briefing météo annonçant cette formidable bulle sans vent coincée le long des côtes asturiennes. L’idée ? Gagner vers le Sud-Ouest tout en ne mettant pas trop de Sud dans la route de façon à ne pas se retrouver scotché sous le vent des côtes. Une situation assez incroyable à cette saison et à cet endroit dixit les professionnels de la météo. Là, où la côte se fait à certains endroits accélérateurs de vent, là elle en devient un parfait abri. Pas top, quant il s’agit de régate océanique !
Mou tendance molle… Autant dire que la flotte qui s’est élancée hier à 17h17 du large de La Rochelle gagne péniblement sur la route. Les premiers pointent à 70 milles de la ligne de départ… On a connu plus performants en milles gagnés sur ces « petits dragsters », comme les nomment affectueusement Bernard Stamm ! Le vent comme convenu a été absent pendant la nuit et le vaste anticyclone bloqué sur une large moitié sud du contient européen continue de faire des siennes. Il fait beau et chaud sur l’Europe et le ciel, sur le Golfe de Gascogne, est mi-ensoleillé mi-voilé. Le vent est erratique à l’image du sillage de certains concurrents qui commencent à prendre leurs aises en latitude… 44 milles de latéral entre le concurrent le plus Nord, Jorge Madden (636 – Samsara) et le plus sud Etienne David (679 - TeamWork) ! Et il suffit de regarder les trajectoires pour comprendre rapidement que tous essayent de se dépêtrer dans ce flux d’Est tendance Sud-Est ponctué d’une mer assez agitée avec une houle d’Ouest/Nord-Ouest entre 1 et 1,5 mètres.
Gagner sur la route, quoi que…
Aussi, si les trois-quarts de la flotte suivent un cap au 240°, un groupe de perturbateurs a décidé d’aller jouer dans le Nord-Ouest du plan d’eau. Côté protos, c’est Aymeric Chapellier (788 – La Tortue de l’Aquarium de La Rochelle) qui a tiré la barre le premier. Aymeric s’est décalé tôt dans la journée et suit un cap au 261°, toujours plus Ouest que ses camarades de jeu. Il flirte avec la 30e position, mais peu importe le nombre de milles parcourus en plus, le pari est sur la durée. Même écho avec Donatien Carme (606 – 606 Cherche Sponsor), légèrement moins décalé au Nord. Garderont-ils plus de pression ? Perdront-il moins de temps que les autres lorsqu’ils butteront dans le système de transition ? A suivre… Même tendance côté série pour l’extrémiste Jorge Madden, Kan Chuh (472 – Vmax), Bruno Simonnet (744 - El Nono), David Prono (728 – Esi Group), Susanne Beyer (745 – Penelope) et Tolga Pamir (737 – Yakamoz). Intéressant et passionnant de suivre le pari lancé dans cette option…
Les leaders…
Et comme il faut des leaders, qui sont-ils ? Renaud Chavarria (596 – Béziers Méditerranée) mène le classement Série devant Hugo Lavayssière (527 – Ares and Co) et Pierre Brasseur (552 – Voile Océan). Côté protos, Jorg Riechers (753 – Mare.de) porte le maillot jaune. Un maillot entaché par une collision causée hier par Bertrand Delesne (754 – Zone Large) quinze minutes avant le lancement de la procédure… Le plan Bertrand 2009 de Jorg a subi des dégâts sur le franc bord à 20 centimètres de la cadène tribord, mais l’allemand a préféré prendre le départ plutôt que de revenir au port pour réparer. A suivre… Dans son tableau arrière, on trouve Nicolas Boidevezi (719 – Défi GDE) – ndr, un autre plan Bertrand ! – et David Raison (747 – TeamWork Evolution). Tous sont collés serrés, naviguent entre 3 et 4 nœuds sur la route et sont à vue pour certains.

samedi 24 septembre 2011

Départ Transat 650 J-1

ça y est les gars sont fin prêt, tous les contrôles effectués, y a plus cas...comme on dit.
Je doit avoué que j'ai un peu les boules...je me serai bien vu partir aussi...
Je vais essayé par le biais de mon blog de vous faire suivre la course afin de vous faire découvrir ce monde de la course au large en mini 650. Le départ dimanche du point de vu météo va être complexe avec des faibles vents. Et je sais bien que par expérience, les écarts peuvent très vite ce créer. Des surprises ne sont donc pas exclues pour cette première étape.

lundi 12 septembre 2011

La Classe Mini 650 en deuil avant la Transat

Je viens d'apprendre le décès de Jean-marc ALLAIRE, un concurrent de la Transat 650 2011 qui doit partir le 25 septembre. On a retrouvé son voilier vide et sous voiles. Puis peu de temps après son corps sur une plage. Quelle tristesse pour les skippers de la classe mini 650. Nos pensées vont bien-sur à la famille.
Ceci nous rappel, l'importance de s'attacher en solitaire...

samedi 27 août 2011

Bilan de la saison 2011


Il me faut dresser un bilan sur ma première saison en classe mini 650. Je n'ai pas été déçu par cette saison de découverte. Au niveau résultat, à part la déception de la Pornichet select ou je n'ai pas fini le parcours à cause de la pétole non compatible avec mon emploi du temps professionnel ...je suis par contre satisfait de celui de la Transgascogne. J'ai vu que j'étais dans le tempo et à l'aise au large, et que j'avais bien réagit suite à mon problème technique sur le mât. J'ai beaucoup appris et il me reste encore, une grosse marge de progression. Il faut absolument que je puisse pour les saisons à venir, disposer de voiles neuves et continuer à optimiser mon bateau pour sortir du fond de classement ...un budget serait le bienvenue, car il est d'autant plus rageant de ce dire qu'on a le niveau pour bien figurer mais que par manque d'argent on ne puisse pas faire mieux...
Enfin j'ai été heureux sur l'eau, et je vais le 25 septembre, regarder avec une certaine envie, mes collègues partir pour la Transat 650 2011 de plus ce sera mon anniversaire...

Pour 2012, le programme dépendra de mon budget, mais pour poursuivre ma qualification à la Transat de 2013, il me reste à effectuer une course comportant une étape de plus de 500 milles.
Dès le départ de la Transat 2011, je vous commenterai cette superbe course, qui cette année est très ouverte pour les deux classements et avec du super niveau de compétition.

mercredi 17 août 2011

Soirée de clôture de la Transgascogne 2011

Le Directeur de course et Skippers

Débriefing de la course entre Skippers


le podium des séries en solo



le podium des protos en solo






L'équipage d'un voilier accompagnateur et supporter de votre serviteur
Un grand merci à eux pour leur bonne humeur et leur encouragements



Seconde Etape Ribadéo-Bourgenay "Cliquez ici"

voici une petite vidéo avec un son de pas très bonne qualité, mais le principal est là. J’accepterai une caméra HD d'un généreux donateur, sans problème...

lundi 15 août 2011

Escale à Ribadéo "cliquez ici"

Hola, me voilà à Ribadéo, ville très accueillante de la Galice en Espagne. Ce sera trois jours de fêtes avec repas et musique. Il faut vraiment très vite repartir avant de prendre trop de poids. Merci aux Espagnoles pour leur gentillesse et leur sympathie. A revoir, et découvrir plus longtemps.

arrivée de la première étape

Départ de Bourgenay


bonjour, voilà la première étape c'est bien déroulée. Cela fut un peu venté sur le début puis un vent plus régulier. la place pas très satisfaisant mais je suis là aussi pour apprendre car le principal était de finir dans les temps. Je vais essayer de m'améliorer, mais devant c'est du très haut niveau.

attente avant course




premier bord










J'ai pas bien digéré les gambas avalés la veille du départ, c'est tout parti après Belle-île et m'a un peu du coup affaibli le reste du temps. Erreure a ne pas refaire. Coup dur de l'étape...sinon, le Spi de brise est parti au fond de l'eau...dur pour les finances. Je vais me préparer pour la seconde étape. Un peu de bricolage, lavage de vêtements et shopping. Belle ambiance en tout cas sur la course et déjà une superbe organisation.
arrivée à Ribadéo

au ponton de Ribadéo




Bourgenay


les bateaux au ponton












 le village Espagnol sur le port 




 Les prises d'empreintes des Skippers
pour le musé du sable


la remise des prix du prologue
J'ai effectué ce prologue avec une jeune du club de voile local, qui fait d'habitude du ....Laser 
et pour qui ce fut comme Charlie sa première expérience en mini 650.

Briefing météo avant le départ


Convoyage Lorient-Bourgenay

Charlie à la barre de Miss Dynamite

convoyage Lorient-Bourgenay par liomidric74
Ce convoyage fut pour Charlie, l'occasion de faire ses premières navigations sur un mini 650. En effet, Charlie a plus l'habitude de pratiquer le Laser, bateau sur lequel j'ai fait mes débuts moi aussi. Nous sommes parti donc de Lorient vers midi le lundi, profitant d'une fenêtre météo favorable pour nous rendre à Bourgenay. Depuis trois jours l'entrée du port était rendue impraticable, à cause de la houle et du coefficient de marée, les bateaux furent déroutés sur les Sables d'Olonne. Notre arrivée, mardi dans le matinée nous a donc permis de rentrée directement à Bourgenay. Charlie a passé avec brio son baptême mini 650. Je suis content de lui avoir donné cette opportunité. Bonne chance à lui pour la suite.
avitaillement du bord et matériel de sécurité

dimanche 10 juillet 2011

dernier week-end à la maison

Eh oui, mercredi, départ pour rejoindre Lorient et le bateau. Au programme ce sera:
*Jeudi pose de l'AIS et chargement du matériel
*Vendredi, petite sortie avec Hugues qui souhaite découvrir un Pogo 1.
*Samedi, arrivée de Charlie, qui va venir avec moi pour convoyer le bateau jusqu'à Port Bourgenay.
*Dimanche, Lundi, convoyage.
*Mercredi, contrôle de sécurité.
*Samedi, prologue de la course avec Charlie.
*Dimanche, départ de la course pour la première étape (Port bourgenay, belle-île, Ribadéo)
Je vais essayer de filmer tout ça, pour que vous puissiez vivre mon parcours et n'oubliez pas de me suivre sur la cartographie (voir l'article précédent)
Je suis heureux de pouvoir participer à cette belle course qui me donnera un petit goùt du large...

vendredi 24 juin 2011

Pour suivre Daniel sur la TRANSGASCOGNE "Cliquez ici"

à partir du 24 juillet 2011 n'hésitez pas à suivre mon parcours sur la cartographie mise en ligne par l'organisateur.
Nom du bateau
"Miss dynamite"
n° 402
Skipper Daniel ZANARDELLI
Pour plus de renseignements sur la course cliquez sur le lien internet "Transgascogne" situé à droite de la page d'accueil de mon blog.

mardi 7 juin 2011

Week-end croisière

Un petit pont et nous voilà parti pour Lorient. Au programme du bricolage pour le premier jour, et puis un aller retour entre Lorient et le Trinité/mer en mode croisière. Miss Dynamite avait une invitée à son bord, Jocelyne, la femme du Capitaine...Nous avons eu deux jours de beau temps avec des températures dignes d'un mois d’Août.
J'ai pu également croiser tous les Skippers qui partaient pour le Trophé MAP et le Mini Fasnet. Pour moi le regard est désormais tourné vers ma prochaine course la Transgascogne en Juillet prochain. En attendant, je vais suivre les courses de mes petits camarades sur internet...
à bientôt, Daniel.

mardi 10 mai 2011

Pornichet Select 650


Deuxième course de la saison 2011 et toute première en solitaire. Bizarrement, j'avais moins d'appréhension au départ de cette course que de la précédente. Le fait d'avoir fait en 2010 mon parcours de qualification, m'avait donné des repères au niveau gestion de sommeil, manoeuvres en solo.


J'ai pris un bon départ, mais par faute de vent, je me suis vite retrouvé, enfermé par des concurrents dans un embouteillage et ressorti dans les derniers à la bouée de dégagement...dur dur.
Le vent a décidé de nous quitter un petit moment, et nous avons du attendre le retour du thermique. Celui-ci ce faisant par l'arrière de la course, avec le 230 nous avons fait un retour de plus d'une dizaine de place. Après...un orage est venu s'abattre sur l'ensemble de la flotte, et un vent de panique a vu des bateaux partir un peu dans tous les sens. Là, j'ai commis un petite erreur, et une pièce mécanique de mon bout dehors c'est cassé net,conséquence,des manoeuvres de spis beaucoup plus compliquées. L'option ensuite de vouloir passer à l'Est de Houat ne fut pas la meilleure. Du coup, passage de la Teignouse oblige, j'ai perdu du temps, et pris la fin du peloton. Mais ,je savais que sur ce type de course, rien n'était perdu de suite. Je me suis donc reconcentré sur ma course. Et j'ai recollé au groupe devant moi. Malheureusement, au passage de la bouée des Sables, je suis resté, en manque de vent durant au moins quatre heures...dur, dur. Je savais, alors que ce serai juste pour finir dans les temps.
bord de près dans le petit temps
La montée sur groix c'est ensuite pas trop mal déroulée jusqu'à Belle-île ou de nouveau, j'ai subi avec plusieurs bateaux, un calme de vent de six heures...finit les espoirs d'être dans le temps imparti et j'ai pris donc le décision de ne pas virer Groix et donc d'abandonner...je devais maintenant gérer mon retour à Pornichet puis le convoyage pour rentrer sur Lorient en solitaire. Le samedi matin à 6h, je devais prendre impérativement l'avion. Je suis donc arrivé à 3h30 mercredi matin et reparti à 14h30 pour Lorient. Après ce fut nettoyage du bateau, rangement du matériel, liste de réparation à effectuer et retour à la maison.
quelques rares instants sous spi

un peu de charme dans un monde de brut

Skipper heureux malgré l'abandon

Résultat, pas de milles supplémentaires, mais de l'expérience engrangée.

dimanche 8 mai 2011

compte rendu Demi-clé

La demi-clé première course en double en classe mini 650 c'est terminée à une 51ème place.
Préparatif avant le départ
le renouvellement de certaines voiles ne serait pas un luxe !

Briefing Skippers 
L'objectif était surtout de terminer dans les temps pour valider les milles nécessaires pour participer à la Transat 650 de 2013. J'ai beaucoup appris sur la manière de gérer une course. J'ai très vite compris que la moindre erreur de manoeuvres était de suite sanctionné par de nombreuses places perdues. On a très vite compris dès le départ que nous avions fait un mauvais choix de voile d'avant en mettant le genois à la place du solent. Du coup moins de cap et donc moins d'efficacité dans cette remontée au près.



























Le retour des glénans au portant a été positif puisque l'on a pu recoller au pleton des attardés. Et ce sera de Belle-île à Pornichet, une belle régate avec deux autres bateaux, puisque l'on finit groupé en trois minutes.

Demi-clé 2011 = 150 milles validés

QUI SUIS-JE ?

Ma photo
envie d'aller au bout de ses rêves...